Nos projets

Protéger la pointe de Morlon

Afin que cette image ne devienne pas une archive

Cet endroit unique et préservé que représente la Pointe de Morlon, aux Laviaux, au bord du lac de la Gruyère est menacé par un projet de bassin pour vague artificielle, un hotel de 75 chambres, et une salle de fitness.

“Projet incompatible avec le Paysage d’importance cantonale (PIC) Lac de la Gruyère”

— Ecoforum Fribourg, communiqué de presse du 17.05.2022

Nos objections

  • A contre-courant du Plan Climat Cantonal

    Une telle installation sera très vraisemblablement gourmande en énergie et en eau, autre ressource essentielle qui devrait être puisée dans la nappe phréatique pour le plaisir de surfer dans un bassin implanté dans le lac. Faire déplacer plus de 100'000 personnes par an (prévisions probablement sous-évaluées) de toute la Suisse et de l’étranger en ce lieu, au fond d’une route sans issue, pour pratiquer une activité énergivore et onéreuse ne semble pas des plus adapté aux enjeux climatiques actuels et à venir.

  • Incompatible avec le PIC “Paysages d’Importance Cantonale”

    Sept ONG fribourgeoises et la Fondation Franz Weber s’affichent contre un projet qui se veut écologique, durable, citoyen.

    L’objectif encourageant le développement d’un tourisme quatre saisons en Gruyère ne doit se faire ni au détriment des paysages reconnus d’importance, dont nous avons la responsabilité, ni à contre-courant du tournant énergétique nécessaire à la préservation de notre climat et environnement.

  • Un projet disproportionné

    L’installation d’un projet disproportionné incluant une vague artificielle vouée à la démocratisation du surf ne doit certainement pas se faire dans le domaine public des eaux, hors zone, dans un endroit préservé tel que celui-ci.

    La construction, par un privé, d’un bassin étanche dans un lac voué à la production hydroélectrique est un non-sens écologique.

  • Projet privé dans un domaine public

    On se pose la question de savoir comment la concession octroyée par l’Etat de Fribourg au Groupe E, pour l’exploitation du lac, puisse être « sous-louée » à des fins de construction d’une vague artificielle.

    Est-ce que les expropriés de l’époque, qui ont dû tout quitter lors de la montée des eaux, apprécieraient que leurs anciennes surfaces agricoles soient désormais louées par l’Etat de Fribourg / le Groupe E à un promoteur privé ?

  • Tourisme de masse

    Les rives de ce lac doivent être préservées. Nous sommes cependant favorables à l’amélioration et à l’installation d’infrastructures légères.

    Nous sommes persuadés que le lac doit demeurer dévolu à la pratique de loisirs doux et non invasifs, s’inscrivant dans le cadre naturel actuel et respectant ainsi la description de la fiche du PIC (Paysages d’Importance Cantonale du Lac de la Gruyère)

  • Au nez et à la barbe des citoyens de Morlon

    Le projet se veut citoyen mais la population locale est systématiquement tenue à l’écart et ne peut pas se prononcer ni au minimum faire entendre ses craintes. Nous estimons que nos interêts doivent être pris en compte. Le conseil communal de Morlon se cache derrière des articles de loi et refuse toute discussion

    • En regard de la stratégie voulue par le Conseil d’Etat dans leur plan climat il est surprenant que des instances cantonales et des entreprises parapubliques semblent soutenir l’installation d’une vague artificielle dans un lac dédié à la production hydroélectrique.

    • Sur la nouvelle fiche du PDCant, on constate une volonté d’agrandir la zone OROEM à la hauteur de la presqu’île des Laviaux. Il est incompatible de placer une vague artificielle à l’intérieur d’une telle zone. Le bruit engendré par l’installation et les afflux de visiteurs / surfeurs qui graviteront dans et aux abords du site n’est déjà pas compatible avec la délimitation actuelle, protectrice de quelques 170 espèces d’oiseaux d’eau. Ceci a tout l’air d’une mesure compensatoire qui entravera l’usage du haut-lac aux baigneurs, pêcheurs, et plaisanciers.

    • Quant à la pouponnière à poissons et le bassin à batraciens, ce sont aussi des mesures compensatoires proposées par les promoteurs pour faire passer la pilule. D’ailleurs les pêcheurs et gardes-faune ne croient pas du tout à leur pertinence ni à la réussite de ce projet

    • Dans le PIC : Lac de la Gruyère, on y relève « les grandes valeurs naturelles qu’il convient de maintenir, valoriser et renforcer en recherchant l’équilibre avec les différents usages existants, en accordant une attention particulière à la partie sud du Lac ». Il est souligné que tout projet d’envergure existant ou futur doit s’intégrer de manière cohérente. On pointe l’importance de “concilier les usages d’habitats, récréatifs, agricoles et de production énergétique aux abords du lac en spécifiant que les intérêts des riverains doivent être pris en compte dans la conciliation des usages du lac”.

      Est-ce que le projet Goya Onda répond à cette volonté décrite et respecte-t-il les intérêts des riverains ?

    • Le projet était annoncé comme une réalisation démontable afin de pouvoir restituer à la nature son aspect actuel (les services cantonaux concernés auraient donné un accord de principe). Or, nous nous demandons si le complexe de grande ampleur désormais présenté (surface de 12,26 ha se situant majoritairement en main publique) correspond effectivement audits accords. Il y a fort à parier qu’il sera difficile de redonner à la nature son aspect initial de par l’emprise du complexe sur la zone de détente des Laviaux et dans le Lac de la Gruyère. Comment les aménagements et les modifications de la topographie du terrain amenées par le projet pourraient présenter une plus-value pour la biodiversité et pourraient être conservées. Ne serait-ce pas un blanc-seing permettant aux initiateurs de se soustraire au démantèlement en cas d’arrêt de l’activité ?

    • Février 2023, le Tribunal cantonal admet partiellement notre recours contre les refus du Préfet et du Conseil communal de Morlon d’organiser une assemblée communale extraordinaire et un vote consultatif sur le projet Goya Onda. Le Conseil communal de Morlon est tenu, dès que le préavis du SeCA sera disponible (demande préliminaire du CC de modification du PAL), d'organiser une séance d'information. La Cour ne comprend d'ailleurs pas bien pourquoi les édiles n'ont pas d'ores et déjà proposé de leur propre chef une telle séance d'informations, ne serait-ce que dans le but de démontrer toute la transparence avec laquelle ils agissent et d'apaiser ainsi la défiance de certains de leurs administrés.

    • Mia 2022, après une partie de ping pong de 10 mois entre la commune de Morlon, le préfet de la Gruyère et “la 1638”, notre demande d’assemblée communale extraordinaire est refusée. Nous faisons recours au Tribunal Cantonal

    • Avril 2022. Nous envoyons nos observations sur la Fiche Goya Onda dans le Plan Directeur Cantonal

    • Septembre 2021. Lancement de la pétition “Ensemble protégeons les rives et paysages du Lac de la Gruyère”, en collaboration avec la Société de Pêche de Broc et environs et le Rassemblement Citoyen de Corbières. Nous récolterons 3226 signatures en moins de deux mois. La pétition a été envoyée au Grand Conseil Fribourgeois le 23 novembre 2021 ;le Grand Conseil l’a envoyée à l’ARG et au Conseil d’Etat le 25 mars 2022

    • Août 2021. “la 1638” se constitue en tant qu’association citoyenne de Morlon. Elle se compose d’un comité de 7 personnes et comprends aujourd’hui plus de 150 membres

    • Juin 2021. Un grand nombre de ces citoyens envoient leurs observations sur la Fiche Goya Onda dans Plan Directeur Regional

    • Juin 2021. 225 citoyens éligibles de Morlon signent une pétition et demandent une assemblée communale extraordinaire

    • Mai 2021. Un mouvement citoyen se forme à Morlon suite au mutisme de nos élus lors de la dernière assemblée communale

  • Sept ONG fribourgeoises, réunies sous la bannière de l’Ecoforum Fribourg, s’opposent à la construction d’une vague artificielle et d’infrastructure hôtelière sur les rives de lac de la Gruyère.

    Ce projet démesuré impacterait irrémédiablement la valeur paysagère du site, induirait un trafic incontrôlable et menacerait le fragile écosystème qui le borde, dont à proximité la réserve d’oiseaux OROEM.

    L’Ecoforum Fribourg s’étonne vivement du projet de vague artificielle Goya Onda au bord du lac de la Gruyère à Morlon et de son inscription en tant que fiche de projet au Plan Directeur cantonal. D’un projet d’impact moindre et réversible inscrit dans une version précédente du PDcant, la variante modifiée présente un projet de grande ampleur, visiblement irréversible, sauf investissements hors proportions. Ce projet est en totale contradiction avec le rapport du GIEC, la Déclaration de Davos, les objectifs climatiques de la Suisse, le Plan climat du canton de Fribourg et les objectifs de préservation du paysage et de la biodiversité.

    Lire l'entier du communiqué

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  • Surfrider Europe ne soutient aucun projet de piscines à vagues !

    “Nous sommes bien conscients de la valeur ajoutée de tels équipements pour l’entraînement et le perfectionnement de nombre de surfeurs, mais nous sommes contre le développement de ces piscines à vagues. Ce sont des projets à vocation principalement économique et récréative, dont on peut largement questionner la pertinence….”

    Lien vers le communiqué

  • Si, comme nous, vous désirez sauvegarder la pointe de Morlon et préserver les rives du Lac de la Gruyère, n’hésitez pas à nous soutenir avec un don ou un engagement.

    Le comité de “la 1638” travaille de façon bénévole. Cependant les frais d’avocat et de procédures continuent de grimper. Nous comptons sur les cotisations de nos membres et sur les dons pour continuer notre combat.

    Lien coordonnées bancaires

Pollution du ruisseau des Larrets

La situation continue de se détériorer

Malgré plusieurs demandes de différents citoyens depuis 2019, le problème de pollution est malheureusement loin d’être réglé. Nous avons fait faire des analyses qui montrent des valeurs bien en delà des normes acceptables. En mai 2022, nous sommes intervenus auprès du canton et de la préfecture de la Gruyère afin de faire avancer le dossier et d’avoir des réponses concrètes.